Bibi Sharmeen Jugreet, Lauréate du Prix ''Women In Science 2021''
La Mauricienne Bibi Sharmeen Jugreet est la lauréate de la 12ème édition du prix « For Women In Science 2021 ». Elle a été récompensée par la fondation l’Oréal et l’UNESCO lors d’une cérémonie officielle organisée à Kigali au Rwanda.
Ce prix vise à promouvoir les femmes scientifiques en Afrique afin de renforcer leur visibilité et leur représentativité dans le secteur de la science. Bibi Sharmeen Jugret a été récompensée pour ses recherches avancées dans la médecine alternative et complémentaire ainsi que la valorisation des produits naturels phytochimiques dérivés des plantes, entre autres.
Les chercheurs reçoivent un soutien financier afin de poursuivre leurs travaux de recherche. Une dotation de 10 000 Euros pour les doctorantes et de 15 000 Euros pour les post-doctorantes.
Biographie de Bibi Sharmeen Jugreet
Bibi Sharmeen Jugreet est de nationalité mauricienne. Elle est doctorante en sciences biopharmaceutiques à l’université de Maurice et spécialisée dans les méthodes de recherche biochimique. Elle travaille actuellement sur le potentiel pharmacologique et cosmétique des huiles essentielles de l’Ile Maurice.
Rôle de la fondation l’Oréal et l’UNESCO :
A travers le programme régional Afrique subsaharienne l’Oréal-UNESCO For Women In science Young Talent, les membres du jury constitués d’experts scientifiques Africains ont sélectionné 15 doctorantes et 5 post-doctorantes issues de 17 pays pour l’excellence académique de leurs travaux.
Shamila Nair Bedouelle, Sous Directrice Générale pour les Sciences Exactes et Naturelles à l’UNESCO, a insisté qu’elles ont besoin de modèles pour les femmes et jeunes filles scientifiques et que leur objectif est de changer les tendances discriminatoires dont elles sont victimes.
Depuis 2010, la fondation l’Oréal et l’UNESCO ont déjà mis en lumière 161 femmes scientifiques exceptionnelles dont 13 lauréats du prix international pour les femmes et la science et 134 jeunes talents, doctorantes et post-doctorantes ceci en vue d’accroitre le taux de chercheures Africaines qui est estimé à 2.6 % sur l’échiquier mondial.